On se met au vert…
Nous installons nos ruchers dans les zones les plus propices au développement harmonieux des colonies. Par exemple nous ne les installons pas en bordure immédiate de zones de culture afin de ne pas les exposer directement aux épandages de pesticides divers.
Nous évitons également dans la mesure du possible de les exposer à des champs électro-magnétiques trop importants ( lignes à haute tension, antennes relais, … ), l’abeille étant un insecte extrêmement sensible de ce point de vue.
Une zone “idéale” doit, entre autres, fournir la plus grande variété de plantes mellifères possible et ce sur toute la période de butinage. Cela permet de limiter les nourrissements de sirop de sucre, qui peuvent être utiles en cas de famine mais ne sont PAS DU MIEL, seul aliment optimal de l’abeille lui fournissant en plus de l’énergie sous forme de sucre, les vitamines et minéraux essentiels. La quantité de pollen et sa diversité sont également d’une importance capitale. C’est un peu la “viande” de l’abeille, les protéines sans lesquelles elle ne peut pas se développer harmonieusement.
L’apiculteur a également la responsabilité de ne pas trop saturer sa “zone” d’abeilles mellifères. Les abeilles sauvages et autres pollinisateurs ont un rôle tout aussi important à gérer et ils ont également besoin de ressources. Cela n’a pas de sens de remplacer les unes par les autres, nous devons essayer de trouver le meilleur équilibre possible.
Au delà de la production d’un miel de grande qualité, notre rôle est d’accompagner les colonies dans leur développement en leur donnant les meilleures conditions de vie possibles.
Enfin, à l’heure ou une forme de sobriété énergétique semble devenue incontournable, nous essayons d’implanter nos ruchers non loin de chez nous.
La proximité nous permet de limiter les déplacements nécessaires et d’améliorer la surveillance des colonies lors des périodes délicates.
Pour toutes ces raisons, nous préférons gérer les colonies de nos parrains au sein de nos ruchers.